Cet historien, de la race des Incas, anciens Empereurs du Pérou, ajoute que dans le palais de ses ancêtres on donnait ce divertissement à leur Cour, on y représentait des pièces dramatiques dans le goût du pays, apparemment fort différent du nôtre, comme dans tout le reste, en ceci surtout ; que tout s’y passait avec beaucoup de décence et de modestie ; que les lois de la pudeur y étaient inviolablement observées. […] Leurs Prêtres et leurs Prêtresses, les Vestales, qui étaient les Religieuses de leur temps, avaient à côté des Magistrats des places distinguées aux spectacles : pourquoi donc exclure le Clergé des nôtres, qui sont plus châtiés que les anciens ?