Les planches du Théatre françois ne sont pas dans le fond d’un autre bois que celles des trétaux, ni les vertus de ses actrices plus inexpugnables ; & si la raison & la vertu incessamment repoussées par des Histrions jaloux, pouvoient se donner un libre effet, elle s’éleveroit en peu de temps au-dessus d’un ancien Théatre qui néglige ses premieres richesses & voile toutes les regles. […] Si l’ancien Opera comique est libre, c’est que c’est un Spectacle ambulant & forain, ne respirant que la gaieté, qui doit être moins châtié qu’un spectacle régulier & permanent.