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151. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

L’amour éxcessif que nous ressentons pour la Musique Italienne, est la raison qui nous rend enthousiasmés de la Comédie-mêlée-d’Ariettes, quoiqu’elle soit souvent trop faiblement écrite. La Musique qui jadis, si nous ajoutons foi aux discours des Anciens, enfanta de si grandes merveilles, dont les accords enchanteurs fesaient mouvoir les arbres & les rochers, nous rend témoins de nouveaux prodiges ; elle nous force à chérir des Drames tout-à-fait mal écrits, malgré notre amour pour les beautés du stile. […] Notre maison, lui dit-il, deviendra le séjour des plaisirs ;             Richesses,             Caresses, Tout vous prouvera mon amour ; Jamais je n’aurai d’autre envie Que de veiller sur la belle Sophie. […] La construction du Vers suivant me paraît vicieuse, sur-tout dans une Tragédie : 44 Ma vie & mon amour tous deux courent hazard. […]         Et par un respect plein d’amour Sanctifiez en moi votre réjouissance56.

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