C’est une femme qui trompe son mari, et se livre à un amour adultère… Cependant, un père et ses enfants, une mère et sa fille, de graves sénateurs, se plaisent à ce spectacle immoral, repaissent leurs yeux de cette scène impudique. […] Le Théâtre prêche, inspire l’amour profane, l’orgueil, l’ambition, l’estime des maximes du monde, la dissolution, la vengeance ; il tend enfin à détruire la Religion par ses fondements. […] Comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces, moins séduisantes, moins capables d’échauffer un cœur sensible, que celles d’un amour criminel à qui l’horreur du vice sert au moins de contre-poison. […] Les continuelles émotions qu’on y ressent, nous affaiblissent, nous rendent plus incapables de résister à nos passions, et détruisent l’amour du travail et de l’application. […] Ce sont des gens intrigants, désœuvrés, sans religion, sans principes, dont l’imagination, dépravée par l’oisiveté, la fainéantise et l’amour du plaisir, n’engendre que des monstres, et n’inspire que des forfaits….