Cet amour du monde est un grand tronc qui se divise en beaucoup de branches, qui sont tout autant de sources d’indévotion. La première branche de cet amour, c’est la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre. […] « M’approcher de Dieu, c’est mon bien ; lui être uni, c’est mon tout » : « Laisse tout, disait Saint Augustin, et tu trouveras tout, car celui-là trouvera tout en Dieu, qui pour l’amour de Dieu méprisera toutes choses. » Voici donc un des principaux conseils que l’on peut donner aux bonnes âmes qui prétendent se disposer à la dévotion.