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124. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

C’était la fin qu’il s’était proposée, soit par la comparaison de la Comédie avec les champignons si décriés par les Médecins, soit par le dénombrement des vices qui en sont les suites funestes et ordinaires, comme les querelles, les envies, les moqueries, les folles amours. […] Enfin l’Auteur de la Réfutation s’applique à prouver que les Comédies et les Opéra excitent ou entretiennent l’Amour impur dans les cœurs. […] Tendres Amours, enchantez-nous toujours, O jours heureux que l’on vous trouve courts !  […] Dans l’Opéra d’Atys, l’amour profane triomphe de la Vertu : « Laisse mon cœur en paix, impuissante Vertu, N’ai-je pas assez combattu ? Quand l’Amour malgré toi me contraint de me rendre, Que me demandes-tu ? 

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