Un effet naturel de ces sortes de pièces est donc d’étendre l’empire du sexe, de rendre des femmes et de jeunes filles les précepteurs du public, et de leur donner sur les spectateurs le même pouvoir qu’elles ont sur leurs amants. […] Sans doute elle a dû contribuer à le faire goûter du public, qui toujours au théâtre est de moitié dans les affections des amants, quand l’objet de leur adoration lui paraît digne de ses hommages : ce qui me rappelle ce vers ingénieux qui fut fait à l’occasion de la tragédie du Cid.