J’ajoute que ceux qui ces saints jours vont au spectacle, la transgressent, et qu’on ne devrait pas y souffrir parmi des Chrétiens les représentations théâtrales, mêmes dans les collèges. […] « Ut spectacula theatrorum, cæterorumque ludorum die dominico, et cæteris religionis christianæ diebus celeberrimis amoveantur, nec oportere quemquam Christianum cogi ad spectacula. » Nous avons dit que le zèle de ces Princes ne se borna pas à interdire les jours de dimanche les spectacles aux Chrétiens, ils y ajoutèrent beaucoup d’autres fêtes, et renfermèrent dans la défense les Juifs et les Païens. […] Qu’on ne pense pas, ajoute l’Empereur, être dispensé de la loi lorsque des réjouissances publiques, même le jour de notre naissance ou de notre avènement à l’empire, tombent le dimanche ou dans quelqu’une de ces fêtes. […] Cyrille, d’employer les saints jours au jeu, aux danses, aux spectacles, et se rendre d’autant plus criminel, que les jours qu’on devrait sanctifier, et qu’on profane, sont plus saints : « O cæcam impietatem, diebus festis, cum magis virtutibus est incumbendum, et a sceleribus abstinendum, curritur ad ludos, spectacula, choreas, ad irrisionem divini nominis, et diei prævaricationem, eo gravius fit peccatum, quo tempore sanctiori committitur. » Ajoutons, en terminant ce chapitre, que selon l’esprit et les lois de l’Eglise, on ne doit pas aller à la comédie les jours de jeûne. […] et 49.), d’après et les canons les Pères, que « la comédie est contraire à la sanctification des fêtes, que c’est un plus grand péché que de faire des œuvres serviles, que c’est ajouter crime sur crime, mépriser Dieu, sa parole et ses sentiments, etc. ».