Il ajoute que les Poètes s’attiraient autrefois de l’admiration pour les grands services qu’ils rendaient : ils instruisaient de tout ce qui avait rapport à la Religion et à l’Etat : ils polissaient les mœurs, modéraient les passions, perfectionnaient l’esprit, et apprenaient aux hommes à devenir habiles pour leurs affaires personnelles et pour les emplois publics. […] « Le Chœur fut ajouté par ordre du Gouvernement longtemps après l’invention de la Comédie. […] Ce sont-là les moyens sûrs, ajoute-t-il, de garder toujours le Décorum ; et d’attribuer à chaque caractère ce qui le différencie. […] Il est bien vrai que Dauphin fait d’abord l’insolente déclaration dont il s’agit ; mais il fallait ajouter que lorsqu’on parle seulement à Dauphin d’un tête-à-tête ; loin de s’y engager, il marque sur cela sa répugnance, et ne veut point y entendre. […] » Il ajoute que la vieille Comédie débitait des saletés, mais que la nouvelle les évitait et avait plus de retenue ; que ce dernier usage plaisait infiniment plus que l’autre ; que le tabarinageaq ne doit guère être moins sujet à la correction qu’un outrage insigne ; que celui qui est dominé par son humeur bouffonne et qui ne cherche qu’à faire rire est un ridicule ; qu’un homme de sens et qui a de l’éducation refuserait même d’entendre une bouffonnerie.