Mais, ajoute-t-il pour se consoler, Moliere est comme Virgile, qui ne dédaigne pas de fouiller dans le fumier d’Ennius . […] La derniere qui a paru est un opéra, Céphale & Procris, dont le fonds est pris des métamorphose d’Ovide, où la musique ajoute ses dangers à ceux du sujet, de la poësie & du spectacle. […] Embellissez ma cour, ajoutez à mes charmes. […] N’est-ce pas un beau fleuron à ajouter à sa couronne, qu’une femme de mauvaise vie, devenue plus délicate dons ses goûts, ne se livre plus, comme la Bejar, belle-mere de Moliere, qu’à des personnes de condition ; & les livres périodiques devroient-ils en quelque sorte dégrader la couronne, en y attachant de si méprisables fleurons ? […] Elle est prise d’un conte de Marmontel mis en drame, &, ce qui ajoute bien à la farce, un conseiller au parlement de…….. l’a composée, l’a fait jouer & imprimer.