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69. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Antiphile dit, il est vrai, combien elle a toujours été constante pour Clinie ; elle a un air étonné à son arrivée, elle le salue gracieusement et ne parle plus du tout. […] Achille au premier aspect de Clytemnestre, lui fait assez entendre qu’il est aussi touché de son air modeste que des autres agréments de sa personne : Clytemnestre reçoit de bonne grâce le compliment d’Achille et le loue de louer la modestie. […] n’est-ce pas l’air le plus rafraîchissant qui puisse dévorer ? » Des douceurs doucereuses, un repos léthargique et un air dévorant seraient d’étranges consolations dans la souffrance ! […] Mais des douceurs doucereuses, un repos qui aille à la léthargie, un air le plus rafraîchissant qui puisse dévorer, des roulades de frayeur, des torrents continuels d’une pluie brûlante ; c’est ce que je n’entends point.

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