Qu’on ne croye pas que l’illusion théâtrale suffise pour donner à la fiction tout l’air de vérité qu’il lui faut pour convaincre l’esprit & l’attacher : il reste toujours une certaine persuasion intime qui nous avertit de la tromperie qu’on nous fait. […] Les situations les plus éxagérées des Romans, éxcitent notre compassion ; il suffit qu’elles ayent un air de vraisemblance, & qu’il ne soit pas impossible qu’on les éprouvât un jour.