Paul, voltigeant de branche en branche, toujours d'un style moqueur, d'un air cavalier, faisant l'agréable, sans égard au caractère des gens, à la nature des choses, à la situation des affaires, à l'assemblage des circonstances ? […] C'est si fort l'aliment naturel du théâtre, l'air qu'on y respire, le langage qu'on y tient, l'objet qui y occupe, que selon Varron (de lingua Latina lib. […] » Tels ces habitants de la Lune dont parle Cyrano Bergeracaa, qui se nourrissaient de vent ; leurs provisions étaient des ballons remplis d'air, qu'ils suçaient avidement pour faire bonne chère, comme un amateur de Molière, d'Arlequin, de la Clairon ; ou tels ces habitants de l'air que nous appelons des girouettes, qui sont comme la nourriture des vents, sans cesse agités du moindre zéphyr, et tournant de tous côtés au gré de tout vent. […] Rien de tout cela chez les Juifs, il n'y avait ni gavotte, ni pavanne, ni pas de trois, ni bal, ni ballet, etc. on ne connaissait ni maître à danser, ni livre de chorégraphie ; ce n'était que des sauts et des bonds, des courses ajustées, il est vrai, assez grossièrement à la mesure de quelque air que tout le monde bat naturellement, ou joué par quelque instrument, ou chanté par des voix humaines, mais sans ordre, sans liaison, sans dessein, tout au plus des danses en rond, que les femmes faisaient d'un côté, et les hommes de l'autre.