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482. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

L’institution de cette fête avait eu lieu l’an 1462 par le bon roi René, comte de Provence, duc d’Anjou, et souverain de Naples ; cet excellent prince d’une dévotion et d’une foi réelles, aimait encore les sciences, les lettres et les arts ; il était grand protecteur des tournois, des joutes, et des poésies galantes ; il avait voulu, par la fondation de cette cérémonie, faire prévaloir la religion de Jésus-Christ, sur la puissance du diable, et imprégner cette vérité dans l’esprit du peuple, par des représentations qui parlassent à ses sens. […] Toi père, créateur, amateur, rédempteur et lumière perpétuelle ; Toi éclat et ornement, toi blancheur, toi splendeur et odeur dans lequel vivent les morts ; Toi cime et sommet, roi des rois, loi et vengeur des lois, toi lumière angélique ; Qu’appellent, qu’adorent, que louent, que chantent, qu’aiment les cohortes célestes !

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