De quelque manière que les spectacles la tournent et la dorent, quelque apparence d’honnêteté dont ils la revêtent, elle est toujours la concupiscence de la chair, que saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’aimer. […] Qui étale, bien que ce soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer, et qui tâche à la rendre agréable, veut rendre agréables la concupiscence et la révolte des sens. […] Elles ne donnent pas toujours de l’amour, mais elles préparent à en sentir : elles ne choisissent peut-être pas dans le moment la personne qu’on doit aimer, mais elles forcent à faire ce choix. […] On s’imagine que ce n’est pas blesser la pureté que d’aimer d’un amour que la conscience représente comme sage. […] comment celui qui aime son mal, qui ne cherche pas à s’en délivrer, pourrait-il désirer le médecin ?