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157. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

En s'accoutumant à jouer un petit jeu, on deviendra grand joueur, les petites fêtes multipliées feront aimer la bonne chère, l'affectation des petites parures amènera le luxe et le faste, etc. […] On les protège, on les aime, on y court. […] Est-il un seul de ces censeurs qui n'aime, qui ne fréquente la comédie ? […] Mais s'aperçoit-on, veut-on s'apercevoir des défauts de ce qu'on aime ? […] Dans la satire qu'il fit des habitants d'Antioche, il se moque, comme du plus grand ridicule et du plus grand désordre, de leur fureur pour le théâtre, il lance les mêmes traits contre les Empereurs ses prédécesseurs qui l'avaient aimé.

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