« Tant que les Grecs furent sobres, ennemis du luxe, partisans de la vertu, ils vainquirent les Perses, ils firent échouer les projets de leurs ennemis ; mais, lorsqu’après la bataille de Marathon et de Salamine, ils commencèrent à aimer l’oisiveté, et que l’amour pour les spectacles les leur rendit nécessaires, leur gloire et leur liberté s’évanouirent bientôt. […] Les Français furent heureux tant qu’ils furent unis, tant qu’ils eurent du respect pour la religion et les lois, tant qu’ils aimèrent leur Dieu et leur roi ; mais, dès que les théâtres retentirent des maximes impies et libertines, leur bonheur disparut avec leurs vertus.