/ 361
352. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Ce n’est donc que la corruption du cœur humain, qui peut rendre la Comédie mauvaise : En effet à le bien prendre, elle n’est qu’un mélange de paroles et d’actions agréables, propres à délasser l’esprit de l’homme ; et ce délassement est autant nécessaire à l’esprit, que la nourriture l’est au corps : De sorte que si l’on ne trouve dans la Comédie, ni paroles, ni actions, qui soient contre les bonnes mœurs, ni qui choquent les règles d’une exacte bienséance, ce serait une sévérité outrée, que de vouloir la proscrire absolument.

/ 361