Après avoir présenté à la Cour les Lettres patentes, par eux obtenues du Roi, afin qu’il fût permis de jouer leurs Comédies, ils furent renvoyés, & défenses à eux faites, de plus obtenir & présenter à la Cour, de telles Lettres, sous peine de dix mille livres d’amende. » Ce fait, cité par Mrs. les Encyclopédistes, nous est confirmé par Mezeray « le luxe, dit cet Auteur, appella du fond de l’Italie, une bande de Comédiens surnommés Li Gilosi, dont les piéces toutes d’intrigues, d’amourettes & d’inventions agréables, pour exciter & chatouiller les passions, étoient de pernicieuses Leçons d’impudicité. […] Si vous dites, que la seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un Corneille, & d’un Racine, n’est pas dangéreuse à la pudeur, vous démentez ce dernier… Et à la pag. 9.