/ 361
265. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

.° à Lyon, Combien il est dangereux de préférer les talens agréables aux talens utiles, sur ces mots de Ciceron de offic., liv. […] Cependant Baile du côté littéraire est très-supérieur à Moliere, génie élevé, métaphisicien profond, exact dialecticien, habile journaliste, écrivain agréable, érudition immense, ouvrages innombrables, tout le théatre du Comédien feroit à peine la centieme partie de ce que le Ministre a écrit. […] On ne veut pas même que ses scenes bouffones soient appelées des farces : comme si Porceaugnac, le Medecin malgré lui, les Fourberies de Scapin, &c. méritoient d’autres noms : farces, ou comme dit Boileau : Il fait grimacer les figures, Quitte pour le bouffon l’agréable & le fin, Et sans honte à Terence allie Tabarin.

/ 361