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23. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440

On fesait ordinairement sur les enfans qu’on destinait à ce métier, la même cruauté, qu’un préjugé détestable autorise en Italie, pour conserver aux hommes une voix aiguë, toujours infiniment moins agréable que celle des femmes. […] La seule différence était, que leurs masques n’avaient pas une bouche béante, comme les masques des Comédiens ordinaires, & qu’ils étaient beaucoup plus agréables. […] Les Romains ayant longtemps méconnu ce qu’il y avait de plus naturel & de plus agréable dans les occupations de l’âme, n’en acquirent que de plus grandes dispositions à passer à des excès opposés.

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