Ibère fait agir son parent Germanique (l’Empereur) pour assujettir la Reine Europe, malgré les efforts de Francion, aussi bien que Parthénope et Mélanie (Naples et Milan). » Francion est enfin vainqueur, Ibère et Germanique tombent évanouis : « Soutiens-moi, Germanique, en ce malheur extrême ; Hélas ! […] Autre preuve que ce ne fut point une affaire d’état, de religion, de mœurs, quoiqu’ils y fussent les plus intéressés, c’est que le Cardinal payait une pension à Corneille, qu’il aurait dû punir, s’il eût agi par ces vues supérieures : « Il récompensait, comme Ministre, dit Fontenelle, ce même mérite dont il était jaloux comme Poète : ses faiblesses étaient réparées par quelque chose de noble. » Tacite dirait, voilà l’homme jusque dans ce qu’on appelle grand homme, un être plein de contradiction. […] L’Abbé Boisrobert, qui était son ami, fut chargé de l’ambassade, et agit au nom du Cardinal. […] Bien des gens qui ne peuvent se persuader que la faiblesse d’un homme si célèbre pût aller si loin, ont cru qu’il n’agissait que par politique, et il est vrai que le goût des spectacles pouvait servir à ses vues, et qu’il était trop habile pour ne pas tirer parti même de ses plaisirs. […] Cette diversion cachait même en partie ses projets, il agissait d’autant plus sûrement qu’on se défiait moins ; on le croyait occupé d’une représentation pour laquelle on le voyait si empressé, et on était moins en garde.