En Egypte, & chez bien d’autres peuples, les Prêtres étoient chargés de tenir un régistre fidele des actions du Prince, & des affaires de l’Etat ; c’étoit le même incovénient, le Sanctuaire n’est point inaccessible à la flatterie, & lui-même s’en repait quelquefois. […] Chacun est endroit de faire passer en liberté, par cette fente, tous les mémoires qu’il veut, sur la conduite du Prince & sur les affaires publiques ; on ne l’ouvre qu’après la mort de chaque Empereur.