Aprez avoir offert ses premiers vœux, sa premiere estime, ses premiers hommages au grand Moliere, l’Académie Françoise a bien voulu accorder après lui à Fenelon quelque part dans les honneurs qu’elle dispense, en donnant pour sujet du prix l’année suivante l’Eloge de M. de Salignac la Mothe-Fenelon, après l’Eloge de Poquelin de Moliere. […] Le Roi a voulu prévenir ces scandales, en renouvelant le règlement que s’étoit fait l’Académie elle-même, & qu’elle avoit jusqu’alors observé, de ne recevoir de discours qui n’ait une approbation signée de deux Docteurs en théologie, règlement si chrétien & si sage, conforme à l’intention du fondateur du prix, qui n’a voulu accorder ses largesses qu’à des discours pieux.