, où ce père traite à peu près les mêmes matières que Cicéron a traitées dans le livre de même titre, où ayant trouvé les préceptes que donne cet orateur, et les autres philosophes du siècle : saeculares viri : sur ce qu’on appelle joca, railleries et plaisanteries, mots qui font rire : commence par observer qu’il « n’a rien à dire sur cette partie des préceptes et de la doctrine des gens du siècle : de jocandi disciplina : c’est un lieu, dit-il, à passer pour nous : nobis praetereunda »: et qui ne regarde pas les chrétiens, parce qu’encore, continue-t-il, « qu’il y ait quelquefois des plaisanteries honnêtes et agréables : licet interdum joca honesta ac suavia sint : ils sont contraires à la règle de l’église : ab ecclesiastica abhorrent régula : à cause, dit-il, que nous ne pouvons pratiquer ce que nous ne trouvons point dans les écritures : Quae in scripturis sanctis non reperimus, ea quemadmodum usurpare possumus ? […] IX, cap. x, qu’il traduit ainsi : « Pauci amici propter delectationem sunt habendi, quia parum de delectatione sufficit ad vitam quasi pro condimento, sicut parum de sale sufficit in cibo. » La thèse que soutient saint Thomas en cet article est énoncée en ces termes : « Qui in ludo talem defectum committunt ut et ipsi nihil delectabile proférant et delectabllia moderate ab aliis prolata rejiciendo molesti sint, peccant quidem, minus tamen iis qui in ludicris excedunt. » aq.