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31. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Racine a prudemment laissé les siennes dans son porte-feuille, ainsi que Crébillon et Campistron. […] Les meilleurs auteurs ne sont pas plus heureux ; il y a cinq à six bons poëmes dans Corneille, autant dans Molière et dans Racine, en allant glaner sur les autres, on en ramasserait une trentaine, tout le reste n’est rien. […] Que sont les préfaces de Corneille, de Racine, de Molière, que des apologies, où l’auteur à genoux demande grâce au public, et se déchaîne contre les jaloux, qui malheureusement ne disent que trop vrai, et ne font pas mieux. […] Racine suivit son penchant et prêta les charmes de sa plume à l’amour. […] L’amour fait encore plus de tort à Racine.

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