Racine, dont les piéces ne respirent que la douceur & la mollesse, a mis l’amour à la mode sur le Théatre, & a habillé les héros de l’antiquité à la Françoise. […] Que Corneille est en ce point supérieur à Racine ! […] Un Auteur, qui a peut-être égalé Racine dans le rôle de Zaïre, dit qu’il ne sçait quel nom donner aux fautes qui sont le charme du genre humain. Je ne crois pas qu’il nie que ces fautes, ou plutôt l’amour, à moins d’être manié par des Racine, ou par lui-même, ne fera jamais sur le Théatre que de médiocres impressions.