/ 259
17. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Ce Prince sentait vivement les désordres d’un spectacle auquel il avait souvent assisté, et quoique époux de la nièce du Cardinal Mazarin, qui avait toujours favorisé le théâtre, il eut le courage de le combattre au milieu d’une Cour qui le goûtait avec le plus de passion. […] « Le chef de cette troupe est un Prince qui porte la ruine des poêles et des marmites, il est né et nourri dans la confrérie des grosses bêtes, et n’a jamais étudié qu’en philosophie cynique ; il n’est savant qu’en la faculté des bas souhaits. […] Ce Prince eut beau faire des recherches, il ne découvrit rien, l’attentat demeura impuni. […] Les Comédiens mis en honneur et son cheval nommé Consul servent également à caractériser ce Prince insensé et ses folies. […] Finissons par l’autorité de Théodoric, Roi des Goths, très grand Prince, malgré la barbarie de sa nation et de son siècle, et par celle de Cassiodore son Secrétaire d’Etat, l’un des plus habiles et des plus vertueux Ministres.

/ 259