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323. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Vos Moissonneurs, durant six mois la coqueluche de Paris, ne réunissent-ils pas l’agréable à l’utile ? […] Que ce Sage ne craigne rien ; les Spectacles ne priveront pas sa patrie de ce précieux avantage ; nous avons des Théâtres, & Dieu sait si l’on ne médit pas autant, & plus à Paris, qu’en aucun lieu du monde. […] Telle est l’origine des Confrères de la Passion, qui s’établirent à Paris, après avoir couru toutes les Provinces : & voila comme le Dramatisme moderne doit, ainsi que l’ancien, son établissement au culte en usage. […] Aussi la Comédie, qui fit des progrès si rapides en Grèce, dès qu’Epicharmus l’eut fait connaître, se cacha longtemps à Paris dans des Tavernes & des Jeux-de-Paume, sûre d’être proscrite dès qu’elle oserait se montrer au grand jour. […] [Paris, Cailleau, 1768].

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