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429. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Ce n’est pas que le corps des Comédiens n’ait, en tout tems, fait de très-bonnes actions ; peut-être même s’en est-il trouvé qui, par des dévotions fréquentes, ont taché de racheter devant Dieu, le malheur d’une profession dans laquelle ils étoient nécessairement engagés. […] Il est des matieres qu’il n’est pas permis à tout le monde de traiter ; mais on croit, au sujet du rapport des actions à Dieu, que le rapport continuel des actions les plus indifférentes, comme le jeu de cartes, de dez, conduit à une spéculation que bien des esprits ne sont pas capables de supporter. […] On peut donc, sans avoir égard aux paralleles injurieux, que font de certains Critiques, soutenir hardiment, qu’il est possible qu’un Comédien soit, dans son métier, un homme très-juste devant Dieu.

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