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103. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5

Cela paraît dans l’exemple de David, qui comme il est rapporté au second Livre des Rois, jouait de toute sorte d’Instruments lors qu’on porta l’Arche dans la ville de Jérusalem, et dansait en la présence de Dieu, et à la gloire du Seigneur :« David ludebat coram Domino in omnibus lignis fabre factis, et cytharis et lyris, et Tympanis, etc. »« David saltabat totis viribus ante Deum » 2.  […] Et dans celui de Marie sœur d’Aaron, qui après que Dieu eut submergé Pharaon avec toute son armée dans les eaux de la Mer rouge, et délivré son peuple de la captivité, chantait avec les autres femmes, et donnait au son des Instruments d’autres marques visibles de sa joie intérieure, en action de grâces, et pour bénir la toute-puissance de Dieu, qui les avait affranchis par des voies si extraordinaires. […] Car toutes ces Danses dont il est parlé en ces endroits de l’Ecriture, n’étaient employées que pour honorer, et glorifier Dieu ; et celles qui se pratiquent maintenant, ne servent qu’au plaisir du corps, et à la délectation des sens ; et ont quelquefois des fins manifestement vicieuses.

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