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33. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Corneille a mêlé des amours profanes dans Polyeucte et dans Théodore, Boyer dans Judith. […] Pour une pareille raison, malgré le grand nom de Corneille, et de grandes beautés, Théodore, vierge et martyre, n’eut aucun succès, et ne s’est jamais relevée de sa chute. « On ne pût souffrir, dit Fontenelle dans la vie de son oncle, la seule idée du péril de la prostitution, quoiqu’on sût qu’il n’aurait point d’effet. » Il attribue la délicatesse du public au goût de décence que Corneille avait inspiré. Corneille, dans sa préface, s’en applaudit, et il est vrai que ce Poète est un des plus décents. […] Ces quatre vers étaient-ils bien dignes de Corneille, qui passait pour avoir de la religion ?

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