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223. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Quand Molière corrigea la Scène comique, il attaqua des modes, des ridicules ; mais il ne choqua pas pour cela le goût du public8, il le suivit ou le développa, comme fit aussi Corneille de son côté. […] Les Auteurs concourent à l’envi pour l’utilité publique à donner une nouvelle énergie et un nouveau coloris à cette passion dangereuse ; et, depuis Molière et Corneille, on ne voit plus réussir au Théâtre que des Romans, sous le nom de Pièces dramatiques. […] Si j’ai moins parlé de Corneille, c’est qu’ayant peu fréquenté ses Pièces et manquant de livres, il ne m’est pas assez resté dans la mémoire pour le citer.

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