: Vous n’avez encore qu’à dire, que le luxe, que la mollesse, que l’oisiveté, que les excessives délicatesses de la table, et la curieuse recherche du plaisir en toutes choses, ne font aucun mal aux riches, parce que les pauvres, dont l’état est éloigné de tous ces attraits, ne sont pas moins corrompus par l’amour des voluptés. […] Saint Jacques nous a expliqué ces deux états de notre cœur par ces paroles : Jac. […] Cet Apôtre distingue ici la conception d’avec l’enfantement du péché ; il distingue la disposition au péché d’avec le péché entièrement formé par un plein consentement de la volonté : c’est dans ce dernier état qu’il « engendre la mort », selon Saint Jacques, et qu’il devient tout à fait mortel.