[NDA] Je m’étendrai cependant sur plusieurs articles beaucoup plus qu’il ne serait nécessaire, si je n’avais à persuader que des philosophes comme vous, parce que j’écris pour tous ceux qui fréquentent notre théâtre, et que j’ai dû également leur épargner la peine de consulter eux-mêmes les ouvrages que je cite ; et les mettre en état de juger, entre nous, d’après leur propre sentiment. […] En ce premier état, il est très criminel ; en ce dernier, très homme de bien, etc. etc. » « Si nous imputons son désastre à sa bonne foi, notre crainte ne purgera qu’une facilité de confiance sur la parole d’un ennemi, qui est plutôt une qualité d’honnête-homme, qu’une vicieuse habitude, etc. etc. » Du reste, si Thyeste « tient de près à chacun de nous, et nous attache, par cela seul qu’il est faible et malheureux », je doute qu’il intéresse autant qu’un Alvarès, et que plusieurs autres personnages mis au théâtre par M. de Voltaire, qu’on peut appeler le Poète de l’humanité.