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161. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

La préférance qu’elle donne au célibat, sur le mariage, non par un principe de réligion, comme l’Evangile y invite, mais par un rafinement de volupté, pour rendre plus piquant des plaisirs que la decence assaisonne, & que la liberté & la légitimité du mariage rend insipides, principe des Philosophes ennemis de l’état Réligieux, dont cette admirable Abbesse du Paraclet ne rougit pas de faire l’aveu. […] Il y avoit tous les jours des Communions générales, des divers états. […] Il faut être chargé par état, & par ordre du Souverain, d’examiner, des milliers d’articles, depuis deux siécles, & avoir un zèle ou une malice infatigable pour soutenir ces innombrables & fastidieuses discussions. […] Ce nouvelliste prétend encore que ces deux piéces étoient relatives à l’état affligeant où la Société est réduire, & qu’ils tiroient du profit de l’une & de l’autre, comme les comédiens sont payer à la porte. […] L’application du Malade imaginaire à l’état de la société, est ridicule, il n’y a aucun rapport de l’un à l’autre : Daniel dans la fosse aux lions, seroit plus vraisemblable ; mais il n’y a aucune apparence que les Jésuites aient voulu jouer le Pape, qui les faisoit visiter, & le représenter comme le foible Darius, & les Cardinaux Commissaires, comme des lions, qui sans un miracle auroient dévoré le Prophête.

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