Mais ce que je puis dire, c’est qu’elles ne peuvent paroître en cet état dans les Eglises & aux pieds des Autels, sans commettre une grande irreverence, ne le pouvant faire sans incivilité dans la chambre d’une personne à qui elles doivent quelque respect. […] à toutes personnes de quelque état, qualité, & condition qu’ils soient, de ne plus faire des masques & momeries de jour & de nuit dedans la ville de Lyon ni Fauxbourgs d’icelle, sur peine à chacun des delinquans, ensemble de ceux qui les retireront en leurs maisons de cent écus d’amende pour la premiere fois : & pour la seconde, de punition corporelle & de deux cens écus pour chacun des delinquans, applicables aux pauvres de la grande aumône de Lyon, sinon que pour autre occasion ils eussent de nous permission. » « Et parce que, dit Henri III. dans les Etats de Blois en 1679. […] Les hommes & les femmes se masquent & courent les Villes en cet état, dansant dans les maisons des Grands & des riches, où ils sçavent qu’il y a bonne compagnie. […] Au lieu qu’ils doivent estre persuadez que Dieu les connoît parfaitement en quelque état qu’ils soient, qu’il jugera leurs bonnes & leurs mauvaises actions, qu’il châtiera les méchans, & qu’il recompensera les bons. » Pierre Gregoire de Toulouseb parle des masques à peu prés dans le même sens. […] Cependant je ne puis me dispenser d’observer à la honte des Catholiques que la danse est défenduë avec beaucoup de rigueur par la discipline des Eglises pretenduës Reformées de France, ainsi qu’il se voit par ce Réglementb : « Les danses seront reprimées, & ceux qui font état de danser ou assister aux danses, aprés avoir esté admonestez plusieurs fois, seront excommuniez quand il y aura pertinacité & rebellion.