Sur quoi on fait un grand éloge de ce régiment, & un sermon pathétique aux riches de faire de grandes aumônes à l’exemple des grenadiers. […] Quel sujet de leur éloge, que de les comparer au plus méchant des hommes ! […] A un caractere violent & emporté, ils faisoient faire l’éloge de la douceur ; à un orgueilleux, l’éloge de l’humilité : ainsi, en exerçant leurs talens, ils corrigeoient leurs vices, ils se donnoient des leçons à eux-mêmes : ce que l’auteur appelle, repaîtrir son caractere. […] Encens d’ailleurs inutile à l’éloge du Chancelier, ou plutôt nuisible à sa gloire. Enchassés dans son éloge comme des traits qui le peignent, n’est-ce pas supposer que ce qu’il a fait étoit infecté de ses sentimens ?