Ils m’apprendroient que d’abandonner ces spectacles et ces assemblées, dans les premiers siecles de l’Eglise, c’étoit une marque de religion, mais une marque authentique ; et qu’en particulier ils ne blâmoient pas seulement le théatre parce que de leur temps il servoit à l’idolâtrie et à la superstition, mais parce que c’étoit une école d’impureté. […] Ils m’apprendroient que sur cela l’Eglise usoit d’une sévérité extrême dans sa discipline, et que cette sévérité alla même à un tel point, que ce fut quelquefois un obstacle à la conversion des infideles. […] Mais vous le sçavez : prédicateurs dans la chaire, directeurs dans le tribunal de la pénitence, docteurs dans les écoles, pasteurs des ames, ministres des autels, tiennent tous encore le même langage, et se trouvent appuyés de tout ce que l’Eglise a de vrais enfants et de vrais fideles.