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36. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Sont-ce là les fêtes des Chrétiens, dont quelque saint mystère est toujours l’objet, et que l’Eglise ne solennise que par des exercices de piété ? […] Ce serait en effet une chose criante de jouer la comédie tandis que toute l’Eglise en deuil est occupée de la passion et de la mort de son Dieu. […] Encore même dans le cas de la nécessité, doit on demander à l’Eglise la permission de travailler. […] Il en est de la sainteté des temps comme de celle des lieux ; un péché commis dans l’Eglise en est plus grief, il tient du sacrilège. […] Sans se donner la peine, comme les Protestants, de combattre la loi et l’autorité de l’Eglise, ils se moquent de ceux qui leur en parlent.

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