Quand même tout ce que je viens de dire ne seroit pas vrai, je ne vois pas comment on pourroit me nier que ce ne soit un contretemps insupportable, que de rechercher tous ces vains divertissemens lors qu’on est appellé à gémir et à pleurer, comme on l’est toutes les fois que l’Eglise est dans la souffrance. En effet, s’abandonner alors à la joie, et se plonger sans reserve dans les plaisirs des mondains, c’est faire voir avec la derniere évidence qu’on regarde les maux de l’Eglise avec un œil fort indifferent, ce qui marque une disposition d’esprit tout à fait profane, et trés-opposée à tout ce qu’il y a de plus essentiel à la veritable regeneration. […] Est-ce là cependant quelque chose de fort extraordinaire que de voir l’Eglise de Dieu dans l’affliction ?