On peut bien se persuader que sous un Prince toujours Philosophe il ne se passait rien dans les jeux publics qui fût indécent et déshonnête, rien qui pût choquer les belles maximes qu’il a composées, on les lit fort agréablement en notre langue par les soins de M. et de Madame Dacier, et il s’en est fait depuis quelques années une édition Latine en Hollande avec des commentaires. […] On a déjà vu à Lyon deux Editions de l’admirable Commentaire que le Sieur Gonzalès a fait sur les DécrétalesCan[on] 62. […] » Saint Cyprien dans la Lettre soixante-unième, selon Pamelius, ou la douzième dans l’Edition d’Oxford, répondant à Eucratius qui lui avait demandé, si l’on pouvait souffrir dans la Communion de l’Eglise, un Comédien qui avait quitté le Théâtre, mais qui s’appliquait à former des Acteurs pour y monter, il décide nettement que c’est une chose indigne de l’Eglise de souffrir un exercice si infâme : car si la Loi maudit les hommes qui osent prendre des habits de femme, ne doit-on pas condamner davantage ceux qui deviennent pour ainsi dire tout efféminés pour apprendre à faire des gestes mous et lascifs.