Si ces Messieurs avaient tant soit peu de ce que j’ai déja dit ; de l’esprit de la Religion de Jésus-Christ, et qu’ils eussent lû en Disciples les Pères de l’Eglise, comme nous le faisons, et comme ils le devraient faire, il ne leur faudrait pas de grands discours ni de longues preuves pour décider juste sur ce chapitre ; et pour accorder les paroles de l’Ecriture sur l’obéissance qui est dûe à Dieu et aux hommes. […] Il ne sue point dans une longue Dissertation, pour ne faire qu’embarrasser la question et la rendre plus difficile à décider, comme a fait le Docteur Fabricius par ses règles prétendues, qui mettent l’esprit dans une plus grande incertitude, que l’Ecriture même.