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95. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9

Cela peut être ; mais ne doit-on ni prêcher, ni écrire contre le vice, parce que tout le monde est persuadé que l’impureté, l’usure, la médisance sont des crimes, et que malgré ces connaissances et ces remords il y aura encore des libertins et des usuriers ? […] Dans un siècle si éclairé, et qui a tant écrit sur la politique, rapprocher le théâtre des principes du bon gouvernement, est prendre le ton du siècle. Je crois y avoir autant de droit que ceux qui ont écrit sur les monnaies, les finances, le commerce, la noblesse, la guerre, l’agriculture.

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