C’est la prodigieuse quantité de mauvaises pièces écrites en mauvais français qui a le plus contribué à ensevelir le bon goût et à confondre tous les genres. […] Ecrivons donc de manière à ne pas les mettre en fuite par le choix du sujet ou par les expressions. […] Si je coupe court, c’est que, lorsque j’écris pour un Journal, je me figure vingt personnes autour de moi, semblables à autant de convives empressés d’occuper chacun sa place à une table trop étroite. […] Là on voit des pièces moins soignées, rapidement écrites, et dont les auteurs ont obtenu la représentation lucrative, sans avoir attendu des années… Alors mes jeunes gens perdent le sentiment du beau, du parfait.