Une lettre écrite par Abaillard à Philinte, où ce philosophe raconte, sans pudeur, & avec complaisance, ses infamies. […] Le saint Cardinal ne pouvoit point ôter du tout tels abus, étant enracinés, & pour cela il s’efforça toujours de les modérer, les blâmant perpetuellement, & par paroles & par écrit. […] Vie de Saint Charles écrite en Italien, traduite en François, imprimée à Bordeaux en 1611, dédiée au Cardinal de Sourdis, Archevêque. […] Il n’y eut jamais d’Imprimeur à Figeac, il falut écrire ; mais malgré le soin qu’on prit de déguiser l’écriture, on crut connoître la main, peu exercée, qui avoit tracé ces caractères. La découverte ne fut pas difficile à faire, à peine y a-t-il vingt personnes qui sachent écrire ; on dépista bientôt la jeune main qui s’étoit prêtée.