L’illustre Prince de Conti, M. le Duc de la Rochefoucault, Bussy-Rabutin, la Bruyere, Racine, & beaucoup d’autres qui en avoient fait l’expérience, ont tous écrit que les spectacles sont dangereux, séduisans, corrupteurs, & qu’il est impossible d’aimer la comédie & l’opéra, si on n’a jamais eu d’amour ni d’autre passion. […] on rentre chez soi avec un cœur blessé, qui porte encore le trait empoisonné ; on a perdu le goût de la vertu & de la pudeur ; les plaisirs légitimes deviennent insipides ; le crime devient un assaisonnement nécessaire pour les rendre agréables & piquans ; on méprise tout ce qui ne porte pas écrit sur le front le caractere du vice, tout ce qui n’est pas marqué au sceau du démon. […] Bordelon, où il fait voir que l’aumône exigée pour l’Hôpital général, de ceux qui vont aux spectacles, ne les justifie point ; réfutation d’un écrit favorisant la comédie, in-12. à Paris, chez Edme Couterot 1694 ; lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de qualité, au sujet de la comédie, in-12. à Paris, chez Claude Mazuel, 1694 ; sentimens de l’Eglise & des saints Peres sur la comédie & les comédiens ; le mandement donné par M. l’Evêque d’Arras, (Gui I. de Seve de Rochechouart) contre la comédie, par lequel il défend, sous peine d’excommunication, à tous les Fideles soumis à sa conduite, d’aller à la comédie, in-12. à Paris, chez Pierre Ballard, 1696 ; histoire & abrégé des ouvrages latins, italiens & françois pour & contre la comédie & l’opéra…. où l’on conclud qu’on ne peut aller à la comédie sans pécher, in-12. à Orléans, 1697 ; l’écrit de M.