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62. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Ainsi tout n’est pas du ressort du théâtre, c’est l’école des citoyens, et non celle de la République. […] C’est alors que le théâtre comique serait une école pernicieuse par le découragement et le dégoût qu’il inspirerait pour la vertu. […] Il a pris des gens de bien, faibles, crédules, entêtés, confiants ou soupçonneux à l’excès, imprudents même dans leurs précautions, et toujours punis, non pas de leur bonté, mais de leurs travers ou de leurs faiblesses : tels sont le Bourgeois Gentilhomme, George Dandin, le Malade imaginaire, les Tuteurs jaloux de l’Ecole des Femmes et de l’Ecole des Maris. […] Dans L’Ecole des Femmes et dans L’Ecole des Maris, le sujet du comique est la prétention d’un Tuteur jaloux à s’assurer du cœur de sa pupille par la gêne et la vigilance. […] Après avoir peint le théâtre comme l’école la plus pernicieuse du vice, on doit bien s’attendre que M.

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