Le temps qui suit immédiatement après le repas, n’est pas si propre aux affaires, et aux occupations plus sérieuses et importantes : c’est pourquoi, d’ordinaire, on prend alors quelque divertissement en Jeux, conversation, ou autres semblables récréations ; et parfois on en fait le même en certains jours de la semaine : d’autres passent plus avant, prenant en certains temps de l’année, quelque nombre de jours pour se divertir, et égayer un peu leurs esprits et leurs corps, après les travaux et emplois sérieux et pénibles : je veux ici instruire l’âme Chrétienne, à se recréer, et à se divertir, et à faire tellement cette action, que par icelle, non seulement elle ne se fourvoie pas du chemin de l’Eternité bien heureuse, mais plutôt qu’elle s’y avance et mérite un Paradis. […] [NDE] Le passage sur la comédie se trouve aux p. 863-864, dans l’Article second, « La practique que l’Ame Chrestienne doit garder en ses recreations, ieux et autres divertissemens pour en iceux gaigner l’Eternité », p. 861-877 ; § I « Comment il se faut comporter aux récréations pour par icelles gaigner l’Eternité », p. 862-867.