où il est prescrit d’éviter « les femmes dont la parure porte à la licence : ornatu meretricio : qui sont préparées à perdre les âmes, ou comme traduisent les Septante, qui enlèvent les cœurs des jeunes gens, qui les engagent par les douceurs de leurs lèvres » : par leurs entretiens, par leurs chants, par leurs récits : ils se jettent d’eux-mêmes dans leurs lacets, « comme un oiseau dans les filets qu’on lui tend » g. N’est-ce rien que d’armer des chrétiennes contre les âmes faibles, de leur donner de ces « flèches qui percent les cœurs » Ibid. […] Ne sentez-vous pas qu’il y a des choses, qui sans avoir des effets marqués, mettent dans les âmes de secrètes dispositions très mauvaises, quoique leur malignité ne se déclare pas toujours d’abord ? […] Dans les âmes comme dans les corps, il y en a qu’on ne sent pas encore, parce qu’elles ne sont pas déclarées, et d’autres qu’on ne sent plus, parce qu’elles ont tourné en habitude ; ou bien qu’elles sont extrêmes et tiennent déjà quelque chose de la mort, où l’on ne sent rien.